La grande histoire du punk, ou comment les Clash, le Diy et les Doc Martens sont entrés dans nos vies

          

Ce courant musical est avant tout l'histoire d'une jeunesse, celle de la fin des 70's et son ras le bol général. En effet, les hippies ont vieillis et leurs idéaux avec, les rockers font plus d'excès que de chansons et les guitar heroes soûlent le monde avec leurs solos qui durent plus de 10 minutes... Un retour aux sources musical s'impose alors !
Des mélodies simples, sans artifices, des textes révoltés et crus , voilà les valeurs de la musique punk !
Ces dernières sont d'abord apparues aux USA, avec des groupes de garage rock comme les Stooges , ou certains artistes de la scène rock new yorkaise comme Pattti Smith, Lou Reed ou encore les New York Dolls. Ces artistes cherchent, durant les 70's, à briser les règles, renverser les valeurs de la musique.



   

Mais on peut retenir aussi le nom des Ramones, comme les véritables pionniers du genre ; considérés par certains comme un groupe limite néandertalien, et par d'autres comme des génies . Mais comment résister à leur musique et leurs paroles certes peu recherchées mais si efficace comme le « Hey, ho let's go ! » martelé par Joey Ramone dans « Blietzkrieg bop ».

Cependant, les Ramones n'ont pas inventé le terme de « punk », bien qu'ils l'aient chanté dans « Judy is a Punk » ou encore « Sheena is a Punk rocker ». Ce mot désignait à la base une sorte de clochard, et ensuite un voyou. Il fut surtout popularisé par le fanzine du même nom créé en 1975 par John Holstrom, Leg McNeil et Ged Dunn.





Mais le punk, c'est aussi un style de vie, basée sur le principe du « do it yourself », (ou fais le toi même), et consiste à faire ses propres vêtements (la styliste punk la plus connue est Vivienne Westwood, mariée à l'époque avec Malcolm McLaren, manager des Sex pistols).

Certains prennent alors cette maxime tellement au sérieux, que malgré leur profonde incompétence, décident de se lancer dans des carrières de stars du punk ! Des « musiciens » scotchent les notes sur les cordes de leur guitare pour se souvenir du morceau, ou encore ne connaissant que deux accords, les répètent encore et encore... Car finalement, cela résume bien l'état d'esprit de ce mouvement...

Mais comment terminer un article sur le punk sans parler des groupes londoniens ? Car c'est bien en Angleterre que cette révolte a frappé le plus grand nombre d'esprit. Personne ne peut oublier les Sex Pistols, dieux de la provoc' avec un seul album potable à leur actif ; je veux bien sur parler de l'unique "Never Mind the Bollocks" ! Et les Clash, si talentueux ; la liste de leurs chansons cultes est longue, c'est pour ça que je n'en citerais pas beaucoup, ( london calling, I'm so bored with the USA, Train in vain, Spanish bombs...). Il ne faut pas oublier les Buzzcocks dont la quasi totalité des chansons parlent d'amour et de sexe mais dont le génie (parfois presque pop) a balancé du lourd (Ever fallen in love, orgasm addict, what do i get...) et les Jam trio au look et aux influences très 60's avec de nombreux tubes à découvrir rapidemment (In the city, Eton rifles, going underground...). 

Et à côté de ces grands, des groupes avec une influence mineure comme les Damned (New rose, Neat neat neat), Wire (Lowdown, Ex lion tamer), Eater (Thinkin of the usa)...



"Le rock est fini. Vous n'avez pas encore pigé ? Les Pistols ont mis un terme au Rock'n roll. C'était le dernier des groupes de rock." Johnny Rotten