Work Drugs, l'histoire d'un groupe de musique hallucinée qui n'entre pas vraiment dans un genre (ou alors peut être trop, mais je ne suis guère journaliste du NME), sillonnant leur côtes encore et encore, prenant des photos de là ou ils passent, pour sûrement arrêter le temps sur la beauté déjà intemporelle des paysage, dont ils sont, je suppose, follement amoureux. Tous ça vous paraîtrait peut être classique, sauf si je vous disait qu'ils n'existent que depuis 2010, que les photos qu'ils nous envoient proviennent de notre réalité, de notre maintenant, et pas d'un autre monde, que certains (dont moi) ne peuvent pas connaître. Et ils ne se contentent pas seulement de prendre des images, ils transforment tout ce qu'ils voient, tous ce qu'ils vivent en chansons. Des musiques qui leur ressemblent, à eux, à leur monde (qui est aussi le notre, mais on n'a pas tellement l'occasion de le voir), à leurs photos pleines de couleurs qui ne veulent pas dire grand chose, à part qu'ils aiment passionément ce qui les entoure. Une espèce d'Alice aux Pays des Merveilles, dans la réalité. Leurs chansons ont des allures de Jelly Belly, elles se ressemblent, mais n'ont pas le même goût. Et on ne sait pas laquelle choisir.
Les vidéos les suivent, c'est du rêve (Américain) en bouteille.
Ils ont un autre trip à eux: la mer. Et on n'en est pas étonnés tellement la musique est une bande-son prédestinée à une croisière sur un yacht dans l'océan Pacifique.Il est écrit sur leur site: Work Drugs makes music specifically for boating, sexting, dancing, yachting, and living. Et tout est dit. Il y a dans les paroles de Work Drugs une espèce de culte à la jeunesse, des histoires de fêtes vues à travers les lumières colorées et aveuglantes, du permis tout juste acquis (ou un mensonge?) dans License to Drive, des pilules qui nous emmènent au ciel dans Rad Racer, les histoires d'amour, d'océan, d'amour pour l'océan. Et puis dans tout ça, le cas Dirty Dreams.
Un chef d'oeuvre de Smoothness (mot-obsession du groupe), une explosion de... j'aimerais dire de vie, mais j'ai peur que le mot soit trop grand, mais en même temps quelle musique! (Woohoo, premier point d'exclamation, champagne?) C'est tellement inexplicable que les mes mots s'arrêtent de couler pour l'écouter, ils s'évaporent dans ma tête, tout se mélange et quand je ferme les yeux j'ai envie de faire plein de choses, d'aller n'importe ou, de faire de ma vie une oeuvre d'art. Je suis sûre que cette chanson (mais quel mal j'ai à appeler ça une chanson, c'est tellement petit comme mot!) doit éblouir un petit quelque chose dans la tête de tout le monde. Un souvenir un peu flou qui nous avait échappé ou la brusque envie de se lever et de se bouger pour aller voir les gens, partir avec eux dans un road trip infini dans une jeunesse sans fin.
Peut être que les maîtres Work Drugs l'on fait exprès. Ou peut être que ça leur paraît normal car ils vivent sûrement dans leurs rêves. Dans tous les cas, j'ai bien envie de les voir un jour. J'ai l'impression que ça serait comme rencontrer un espèce d'idéal ou des magiciens. Car pour faire ça, pour transformer un simple son en...en un espèce de voyage psychologique (désolé de l'expression, je suis à court, là) il faut forcément un peu de magie.
Je marche dans du Caprisun;
des bulles multicolores entrent dans des choeurs infinis, les yeux fermés,
pour que rien ne soit immobile.
Les sataniques sont satanistes,
les gens heureux vouent un culte à la fête;
et toutes ces choses s'inscrivent dans le fond de ce tableau,
le devant n'est qu'un amas mouvant célébrant la vie.
From Philadelphia, with dreams, Work Drugs.
Très vintage, très psychédélique. Une espèce de croisement entre Mark Ronson, Jnathan Wilson et Lana Del Rey... Cette musique est faites pur être écoutée forte. Si je creuse encore un peu, tout ce que tu veux que dans une semaine je suis en train de commander l'album sur Amazon ! Vous allez pas m'aider à faire des économies !!
RépondreSupprimerMerci pour la visite, j'avais confiance en toi, je bosse sur une promo du tien! Sinon, désolée de casser tes projets, mais leur albums ne sont pas sur Amazon, ils les auto-produisent et les vendent sur leur site. Ils ne sont pas très connus (même si ils le méritent!) et je pense qu'ils n'ont pas dû faire beaucoup de concerts en dehors des USA. Continuons donc à exploiter ardemment la YoutubeSidebar et à faire découvrir au monde des artiste qui méritent un minimum de reconnaissance!
RépondreSupprimerRah!!! Ils sont sur iTunes ! Comme quoi il ne faut pas désespérer ! Et merci d'avance pour le promo !!
RépondreSupprimeroh mon dieu toutes les fautes de frappes !! Je crois même avoir écrit LE promo !?
RépondreSupprimerOui oui maintenant que tout a été validé, je le vois, et je m'excuse... Dis-toi que chaque commentaire ajouté te permet de remonter dans Google !
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