26 sept. 2012

Le Hollandais Vollant, Sigur Rós, et moi.

  Ekki Múkk


Et oui, j'ai agrandi la vidéo juste pour vous. J'ai eu peur que vous ne pourriez pas suivre l'instant, sinon. Et quel dommage ce serait. Oh que je vous aurait plaint.
Mais maintenant, vous pouvez voir. Et j'espère que vous saurez. Que vous pourrez donner du sens à ce son. Parce que sans personne pour l'entendre, il n'a pas de forme, ce n'est presque qu'un rien du tout. Mais si l'on se penche dessus, que l'on utilise à sa guise pour atteindre des hauteurs, qu'on le modèle pour en faire sa propre merveille à soi, eh bien vous verrez quelques chose de très beau. D'inclassable, d'évanescent. « Un lent décollage vers quelque chose », selon les artisans eux-même ayant façonné cette matière mouvante, cet avion pouvant nous enmmener dans n'importe quel voyage, pour peu que l'on lui laisse les clés, les pièges, les secrets de notre esprit. Et là, vous verrez. Vous verrez juste l'alchimie céleste et précieuse dont est capable notre imagination quand on lui apporte une échelle pour qu'elle voie un peu plus haut...
Sigur Rós est un groupe qui ne pourra jamais être classé dans un genre qulconque; c'est une ineptie. Ils le prouvent: ils chantent en leur propre language, le volenska (histoire de prévenir ceux qui les rechercheront sur internet...), jouent de la guitare avec un archet et mettent du vent dans leur chansons à la place des silences, pour que le son soit fluide. Et surtout, je trouve qu'aucun autre groupe n'arrive à insufler autant d'imaginaire, à enflammer autant notre inconscient. Nous construisont notre chanson au fur et à mesure; nous la fabriquons seconde par seconde avec une part de nous même, pour finalement trouver quelque chose qui nous ressemble. Un son d'une pure fiction.
Et bon voyage.


2 commentaires:

  1. Dès que je clique sur plus d'infos, ça ferme l'article ! ça me frustre ! Je t'en supplie fait quelque chose !

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  2. Le début me fait penser à Lana Del Rey, les couleurs de la vidéo à By The Sea (Stay where the sun is), le piano à Erik Satie, donc en effet ils ont l'air de fouiller avec une grande facilité mon inconscient.

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