20 oct. 2012

Brett Anderson (Frozen Roads)

Il existait un temps, un peu éloigné, un peu paumé, un temps ou il s'est passé tant de choses simultanément que l'on se perdait parmi les histoires. Que d'étoiles déboulant sur le marché, d'autres se salissant, d'autre s'éteignant. Et on ne savait plus trop ou regarder. Mais peu importe. Après tout, c'est mieux que le contraire.
Dans tout ça, il y avait une histoire, l'hisoire d'un mec très bien. Moi, je l'aime beaucoup, Brett Anderson. Enormément, même. Il a des yeux d'anglais qui me tuent tout le temps! C'est un peu mon "magnifique", vous savez, l'artiste pour lequel on a trop d'affection, qu'on aimerait tellement connaître. Tout en savant que ce serait peut être une mauvaise chose, parce qu'on est jamais à l'abri d'un mythe détruit.
Puis il n'a pas fait que ça, je veux dire, de se détruire (dans la joie et la bonne humeur, comme le veut l'usage des rockers passés). A un moment donné il a dû se rendre compte qu'il n'était qu'un poète.
 


Ses paroles qui ressemblent à un poème japonais sur les saisons. Et j'adore ses mains, aussi. On dirait les miennes. Osseuses et bossues, presques extraterrestres. Et le fond blanc, et sa tête qui bouge avec la musique. Une des vidéos les plus captivante que je n'ai jamais vue.


1 commentaire:

  1. je doute que mes compositions au piano puissent égaler les siennes... Sur la première photo il ressemble à Carl Barât. Je trouve que ce Brett est un artiste qui te ressemble. Et pas que pour ses mains. Si tu avais été un mec tu aurais été lui je pense. La défonce, le talent, la voix d'écorché, quelqu'un de foutrement intéressant. Voilà.

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